Parc naturel régional du Vexin français

« Aller sur les lieux peints par Christian Broutin, c’est se confronter au hors-champ de ses tableaux. Hors champ visuel (antennes paraboliques, panneaux de signalisation, aménagements routiers…) mais surtout sonore. Que la campagne est bruyante ! Avions, voitures, tondeuses, saturent l’espace. A l’opposé de ce monde, la sérénité qui se dégage des paysages de Christian Broutin nous transporte ailleurs. Miroir idéalisé de la réalité, ses images nous plongent yeux grands ouverts dans un Vexin intemporel, comme suspendu ». Marie-Elise Beyne, réalisatrice.

« Elle a beaucoup de visages l’Epte, c’est un condensé de rivières. Il y a des endroits où elle est très vive, d’autres fois c’est la Loire, tranquille, elle fait des méandres, elle s’étale. Elle est souvent bordée de végétation tellement dense que l’on se croirait presque en Amazonie ». Christian Broutin.

« Le format carré c’est un format parfait. On peut tout faire dans un carré. Ca focalise le regard, ça resserre tout ce qu’il faut voir [...] Les champs, les cultures, les routes, les chemins obéissent aux lois imposées par la géologie. Tout cela monte, descend, tourne, contourne, s’étale et se creuse, se redresse et dessine le paysage.» Christian Broutin.

"Le Vexin est mon cadre de vie depuis 35 ans. Heure par heure, jour après jour, au fil des ans, j’ai appris à aimer et à comprendre ce paysage. (…) Tout cela monte, descend, tourne, contourne, s’étale et se creuse, se redresse et dessine le paysage. [...] J’ai élargi mon geste, simplifié mon regard pour appréhender plus librement le paysage au plus près de sa vérité, sans artifice, sans transposition surréaliste. J’ai voulu faire en sorte que ma peinture soit l’écriture de mes émotions. Ma vision est toujours figurative, mais elle s’aventure parfois vers l’abstraction (...)

Durant l’exposition, Olivier Campos a animé deux ateliers d’écriture. L’objectif ? S’évader par l’imagination, jouer avec les mots, rencontrer des compagnons d’aventure littéraire ! A partir du vocabulaire des paysages et d’une suite de jeux faisant appel autant à l’imaginaire qu’à des figures de styles, les participants se sont laissés aller à un moment de convivialité et de partage de l’écriture et de l’écoute, dont les résultats sont à partager ci-dessous.

Emmanuel Delacour, agriculteur à Gouzangrez (Ferme de la Distillerie), témoigne au cœur de la plaine du Vexin français des liens entre paysage, agriculture et nature (plantations de haies champêtres et d’arbres fruitiers, bandes fleuries et insectes auxiliaires, préservation des vues lointaines...) ; il nous parle de sa vision de l’agriculture, de la diversification des productions, le passage d’une partie en Bio et de la transmission de son exploitation à son fils.

Film réalisé par Christian Weiss, 2022. Durée 13’28.

Un paysage vécu raconté par Maurice Maingre de Lainville-en-Vexin

Né en 1945 à Hardricourt, Maurice Maingre a grandi et vécu à Lainville qu’il n’a plus quitté. Il nous raconte avec passion son village et ses alentours et nous transmet ses souvenirs.

Son observation de la nature fait partie de son quotidien. Il nous parle de la campagne d’autrefois et des transformations du territoire dues aux changements des pratiques humaines.

Entrecoupé de photographies et de cartes postales anciennes, le film nous plonge dans la vie rurale d’avant 1970 et la révolution agricole.

Film réalisé par Marie-Elise Beyne avec la participation de Mathieu Lemonnier et Nathalie Hugault, élus de Lainville-en-Vexin. 2022, durée 12’51.

Un film de Marie-Elise Beyne, avec la participation de Michel Saintoul, Frédéric Danton, Jean-Pierre Stalmach et Jacques Sannier.

Un film de Marie-Elise Beyne, avec les témoignages d’habitants d’Hérouville, Valmondois, Ronquerolles, Berville, Nesles-la-Vallée, Valmondois et Parmain.